
Est-ce important d’ acheter de la pub au-delà de Facebook et Google? Ces deux environnements sont tellement gros, et tellement simples à acheter que la question se pose maintenant.
Récemment je publiais un billet expliquant pourquoi les annonceurs investissent autant sur Facebook et Google.
Ce billet a paru originalement sur TitanFormation.ca le 11 octobre 2017.
Ces deux joueurs accaparent plus de 60 % des investissements média au Canada en 2017. C’est énorme! Cela laisse 40% pour l’ensemble de tous les autres éditeurs. Ces autres éditeurs incluent bien entendu les producteurs de contenu canadiens et québécois, mais aussi les autres grands joueurs américains tels Microsoft, AOL, Twitter et AOL.
Déclin de la télévision
Avec la télévision en déclin, les dollars publicitaires migrent vers les environnements vidéo en ligne. Le plus important de loin est YouTube, mais Facebook aussi offre un inventaire très ciblé et vaste.
Peu d’autres sites on autant de contenu et d’achalandage en contenu vidéo, incluant les site web des télédiffuseurs.
Mesurabilité
Malgré les enjeux de mesure que Facebook a connus (exagération des vues), et les filtres faibles de YouTube (publicités présentées sur chaînes jihadistes et haineuses), ces deux joueurs offrent une façon facile de suivre toutes les données intéressantes pour l’annonceur.
On ne peut pas en dire autant des autres sites. Bien que les sites des grands médias canadiens offrent une qualité de contenu assuré, la mesure n’est pas aussi simple à faire à travers tous les joueurs, qui ont tous des systèmes et solutions différentes.
L’espace mobile
Il y a aussi le mobile qui représente plus de la moitié du temps en ligne au pays qui cause problème. Le placement publicitaire se retrouve aussi avec Google et Facebook, autant dans leurs applications et sites respectifs, que via le réseaux publicitaires AdMob et AdSense. Les utilisateurs d’appareils Apple utilisent principalement le fureteur Safari et rend la mesure très complexe.
Google et Facebook gagnent parce qu’ils ont de l’inventaire vidéo, ils sont facilement mesurables, ils sont sécuritaires et ils sont programmatique (pas de représentant ni d’intermédiaires).
Revenons à la base de la publicité
La portée et la fréquence sont à la base de la publicité.
Facebook et Google ont définitivement la portée rejoignant plus de 90% des internautes chacun. Par contre, c’est du côté de la fréquence où les choses se corsent. La fréquence est naturellement très basse sur Google ce qui favorise des taux de clics élevés. La situation est semblable sur Facebook à moins que vous investissiez d’énormes sommes au quotidien.
Alors, simplement pour la nécessité d’atteindre une fréquence minimale, il est important d’ acheter de la pub au-delà de Facebook et Google.
Que faire?
Pour bâtir la fréquence d’exposition de vos publicités, il faut rechercher des partenaires média qui vous offrent des bénéfices semblables à ceux de Facebook et Google : mesurabilité simple, sécuritaire, inventaire vidéo, achat simplifié.
Lorsque vous aurez identifiez ces caractéristiques, recherchez aussi un autre aspect : sont-ils conscience de leur position vis-à-vis les deux géants? Si oui, ils seront davantage enclins à satisfaire vos exigences dans leur quête de croissance.
Ce billet s’est inspiré de l’article “The duopoly dilemma: Is it worth buying digital media beyond Facebook and Google?” par James Green sur MarTech Today.