Qu’est-ce qui provoque le plus de croissance du côté du média programmatique? C’est le mobile! La programmatique est mobile au Canada. Le mobile est l’engin de croissance pour presque tous les aspects du numérique autant en 2015 qu’en 2016. J’en parlais dans un autre billet récemment.
Article revu le 17 mars 2021
Prévisions de la croissance
eMarketer a réalisé une étude en octobre 2015 sur les dépenses moyennes en média programmatique au Canada entre 2014 et 2017
C’est sans grande surprise que là publicité d’affichage programmatique est en pleine essor au Canada. 36% de croissance en 2016 versus 2015, qui était 62% plus important que 2014. Comme vous constatez cette croissance ralentie.
Le programmatique représentant désormais 58% de toute la publicité d’affichage au Canada en 2016. Notez bien que la publicité d’affichage inclus deux méga joueurs: Facebook qui est 100% programmatique autant via son échange que pour la pub ordinaire sur ce réseau social, et Google. Pour ce dernier, il y a le Google Display Network qui aussi est 100% programmatique tout comme le Google Ad Exchange. Ajouter à cela tous les autres échange, ainsi que les ventes de programmatique réalisé par les média qui offrent cet option à leur client et ce n’est pas si difficile à croire.
C’est tout de même énorme. Tellement que ça jette un nuage très sombre sur l’avenir de la profession de représentant publicitaire (pas juste numérique).
Croissance Mobile
Mais revenons au mobile – quelle part le mobile occupe-t-il dans l’écosystème programmatique?
En 2016 c’est 84% de croissance et on s’attend à 48% de croissance encore en 2017. Le mobile programmatique représente 64% de toutes les dépenses en publicité mobile. Les mêmes deux gros joueurs évoqués plus haut sont aussi important ici, si pas plus.
Pourtant, le CMA à l’automne dernier révélait que le mobile n’avait pas encore atteint sa juste part d’usage de la part des professionnels du marketing au Canada. Ce constat venait de la plus récente étude d’Ipsos, 2015 Tracking Study.
Donc on peut deviner que le mobile demeurera le moteur de la croissance numérique pour encore quelques années.