Boule de cristal est une nouvelle est une nouvelle série d’articles que je souhaite mettre de l’avant sur mon blogue afin de vous partager, selon ma boule de cristal, quel est l’avenir d’une technologie, ou d’un média en particulier, dans un contexte publicitaire et marketing.
J’ai assisté à la journée de conférences RDV_Média d’Infopresse le 17 septembre dernier. Dans l’agenda il était beaucoup question de l’avenir de la télévision, de la télévision programmatique et autres concepts qui préoccupent et inquiètes les dirigeants de ces entreprises, et tous les intervenants du milieu.
Je ne souhaite pas ici réitérer tous les enjeux et leurs conséquences, mais vous présenter un portrait que je crois probable. Donc, quel est l’avenir de la télévision?
La télé sur demande
Avez-vous un Apple TV ou autre appareil du genre à la maison pour connecter votre téléviseur à Internet et à vos contenus? Si oui, ceci ne vous étonnera pas. Nous pouvons déjà louer et acheter des films directement en ligne sans aller au club vidéo. Nous pouvons nous abonner à des services de contenu télé et cinéma sur demande (Netflix, Crave, Shomi, Crackle…). Nous pouvons déjà facilement digitaliser notre propre bibliothèque de DVDs afin qu’elle nous soit disponible sur demande.
Mais, nous n’avons pas encore accès sur demande (légalement) à toutes les nouvelles séries télé, surtout pas en français. Nous n’avons pas à accès en ligne non plus aux événements qui doivent de voir en direct tels les matchs sportifs.
La prochaine génération de télés connectées inclura davantage d’applications pour nous connecter à des chaines spécifiques qui y offriront alternativement au câble la programmation « en direct » et « sur demande » afin que puisse la regarder comme on veut. Lorsque nos chaînes préférés et émissions deviendront ainsi disponibles, pourquoi demeurer abonné au câble?
Il faudra en revanche un très bon forfait d’accès à internet avec les téléchargements illimités (ou presque).
Le direct, sur Internet
Ce qui maintient une raison d’être au câble en ce moment est à la fois les gens qui ne savent pas comment connecter leur télévision à internet (ou qui n’en ont aucun intérêt), les séries exclusives qui sont disponibles en ligne beaucoup plus tard, et les événements majeurs en directes.
Le comportement des gens continuera d’évoluer et basculera vers le numérique d’ici quelques années.
Les séries exclusives ne sont plus financés que par une chaîne diffuseur télé, mais peuvent être crée en qualité similaire directement pour le web. Voici quelques exemples : « Mensonges » de TVA sur Illico sur Demande et maintenant en diffusion sur la chaîne principale TVA (1 an plus tard), ou encore « House of Cards » et « Orange is the New Black » sur Netflix qui ne sont pas encore disponible ailleurs. La question pour le téléspectateur est où se retrouve la série qu’il veut voir : à la télé ou en ligne?
Les événements majeurs ne sont pas garantis de demeurés à la télévision. Déjà, les soirées électorales sont plus suivies en ligne qu’en ondes, tout comme les autres grands événements journalistiques. On a souvent le pouls de ce qui se passe en temps réel sur Facebook et Twitter, plus rapidement qu’à la télévision. La raison est à la fois la machine journalistique qui avec raison doit prendre le temps de vérifier les sources (rarement le cas en ligne) et le nombre de gens qui rapportent un événement en ligne versus le nombre de journalistes sur place.
Certains matchs sportifs sont déjà disponible sur la télé connecté via l’application NHL, NFL, MLB et autres. Pour y avoir accès par contre il faut détenir un compte avec un câblodistributeur et avoir payé pour cette chaîne, mais elle pourrait tout aussi simplement être disponible directement en ligne pour un frais – que les gens paieraient – lorsque les ententes sur les droits de diffusions sont échus.
Bref, les possibilités du bascule au web sont tous là, elles sont tous relativement simples. Il ne suffit d’attendre que le comportement changeant des téléspectateurs nous démontre ce qu’ils souhaitent dorénavant.
Qu’en pensez-vous? Est-ce un avenir lointain ou plus proche qu’on pourrait se douter?