
Nous sommes presque tous usagers des médias sociaux, d’un réseau ou d’un autre. Nous connaissons aussi des gens qui ne s’en servent pas du tout, qui ont une opinion ferme là-dessus. Cela change dans le temps – comme par exemple, ma sœur (2ans plus jeune que mois) est sur Facebook depuis un peu plus d’un an, ne voulant rien savoir de ça auparavant. Plus souvent qu’autrement, ceux qu’on connait qui n’y sont pas sont nos parents ou grands-parents, des gens plus âgés.
Mais, comment diffèrent les usagers des réseaux sociaux, de Facebook versu LinkedIn par exemple?
La réalité
En réalité, il y a des études régulières sur les usagers de chaque réseau nous permettant d’avoir une idée précise au lieu d’impressions basé sur notre perception.
eMarketer publiait une étude de Forum Research en février dernier répondant à cette question, et l’a fait par réseau individuellement! J’ai d’ailleurs publié un billet précédemment sur un autre volet de cette étude, la fréquence d’usage des divers réseaux sociaux.
Voici donc un portrait sommaire des usagers des divers réseaux sociaux auprès des Canadiens et des Québécois.
Facebook, selon cette étude, rejoint 59% des Canadiens de 18 ans et plus et connaît une plus forte pénétration au Québec (65%) que dans l’ensemble du pays (58%). C’est un réseau dont les usagers se répartissent assez bien entre 18 et 54ans, mais cela baisse assez rapidement pour les groupes plus âgés. Il y a quand même 32% des 65+ qui y sont régulièrement.
LinkedIn qui se compose bien plus d’une cible de gens d’affaires, particulièrement des hommes, est concentré particulièrement chez les 35 à 54 ans. Il a une assez bonne pénétration chez les 18-34ans et les 55-64ans, mais cela diminue grandement pour les 65+. C’est un peu normal, à la retraite on a moins besoin de cultivé un réseau de contacts d’affaires.
Twitter est légèrement plus masculin et beaucoup plus jeune que ces deux derniers. Très rares sont les 55+ à s’en servir. C’est aussi très peu utilisé au Québec. Instagram enfin et légèrement plus féminin, aussi très jeune mais a une très faible portée auprès des Canadiens (16%).