
Internet a maintenant une avance de 18% sur la télévision au Québec en termes d’investissements publicitaires. J’étais en entrevue à Techno Pour Tous avec Lynn St-Laurent à TVA Argent le lundi 6 juillet pour discuter de la dernière étude des investissements publicitaires au Canada publié par IAB Canada (à l’avance pour une fois – bravo!). Par contre, le document de l’étude n’est uniquement disponible en anglais.
Investissements publicitaires au Canada en 2015
Internet est devant la télévision en 2014 au Québec représente 679,6 $ millions et a augmenté de 14% par rapport à 2013 tandis que la télévision à elle baissé de 18% entre 2013 et 2014 pour arriver à 574,3$ millions en 2014. Cette avance de 18 % est uniquement due au recul important de la télévision alors qu’internet connaît une autre année de croissance importante.
Regardez l’entrevue que j’ai réalisée à ce sujet ici-bas à partir de la 6e minute.
Un besoin de classer les choses autrement
Internet est un univers de médias, comme je l’écrivais le 24 juin dernier sur mon blogue anglais. Autant que cela paraisse « grand » de tout jumeler Internet ensemble, il est probablement temps de comparer le total traditionnel « hors ligne » à Internet « en ligne ». Puis on peut ventiler et compare des choses qui se ressemblent.
Il faudrait désormais rapporter sur ce tableau les catégories suivantes : Premièrement, il y a les moteurs de recherche + répertoires (en concurrence direct aux répertoires et Pages Jaunes). Ensuite il y a la publicité d’affichage numérique qui se compare directement aux quotidiens imprimés, hebdomadaires, magazines et affichage extérieur. La vidéo numérique se compare non seulement à la télévision mais aussi à la radio – car en ligne, la radio est accompagnée de publicités visuelles. Enfin, il y a la publicité par courriel qui se compare au marketing direct et au marketing par courriel, et la publicité sur les jeux vidéo qui se comparerait au marketing expérientiel qui n’est pas rapporté nulle part.
Regardons en premier les médias de diffusion, communément appelé « broadcast » dans le traditionnel ou encore « streaming » en ligne. La télévision domine toujours, très très haut la main, les investissements publicitaires dans ce type d’environnements. La radio arrive bon 2e, à mi-chemin entre la télévision et la publicité vidéo en ligne qui elle s’approche des dollars investis en publicité au cinéma (donnée irrégulièrement disponible).
Regardons ensuite les médias d’affichage et imprimés. Ceux-ci incluent les quotidiens, les hebdos, les magazines, l’affichage extérieur, la publicité d’affichage en ligne et la publicité native ou sociale. Bien que les quotidiens soient difficilement comparables à l’affichage extérieur, la publicité qui s’y retrouve peut s’y apparenter, tout comme celle en ligne ressemble aux deux.
Le volet plus textuel de la publicité imprimé, elle se compare directement à la publicité native numérique. Ici encore, bien qu’en baisse définitive, les journaux imprimés (quotidiens et hebdo)
Surplombent de haut les investissements en publicité d’affichage en ligne. La pub d’affichage en ligne dépasse par contre celle dans les magazines et l’affichage extérieur.
Dans les médias qu’on peut appeler plus direct, ou qui servent presque exclusivement à la réaction instantanée plutôt qu’à la notoriété, les dollars investis sur les moteurs de recherche en ligne dépasse largement tous les autres types qui incluent : les répertoires imprimés (pages jaunes), les annonces classés imprimés, les annonces classées en ligne, et les efforts de génération de prospects (lead generation).
Enfin, chez les médias de rétention tels le marketing direct et la publicité dans les infolettres (en ligne), le premier dépasse largement le second. Il faut bien mentionner que le marketing direct n’inclut pas seulement les envois postaux, mais aussi le marketing par courriel de marques gérées par des tiers.