Voici un premier article d’opinion sur la publicité à laquelle nous sommes exposés. Comme vous tous, j’ai des réactions, voir des jugements critiques, en remarquant la publicité. Étant professionnel de la publicité, communication et marketing, ma déformation, comme pour vous j’imagine, est de leur prêter probablement plus d’attention que l’humain moyen, mais bon. Cela fait déjà un bon moment que j’ai envie de me prononcer sur des publicités qui à mon avis n’ont pas de bons sang, ou n’ont pas été évalué par suffisamment de yeux critiques avant diffusion. Yannick Manuri le fait très bien de temps en temps sur ses billets « Espresso Allongé ».
Peut-être serez-vous d’accord avec moi, peut-être que non. SVP laissez-moi le savoir dans les commentaires ici-bas.
Pour cette première critique de pub, j’ai choisi la récente campagne de la SAAQ pour combattre la fatigue au volant – un fléau sérieux auquel chacun des conducteurs d’entre nous devions être conscientisé pour éviter le pire.
Le problème que j’ai avec ces deux publicités, est que malgré que les paroles disent une chose (ne conduisez pas fatigué), le visuel en dit en autre dans le regard de la veuve et de ses proches. J’interprète ce que je perçois dans le non-verbale – « maudite musique, t’as pas su garder mon chu m réveillé – c’est de ta faute! », idem pour celle qui sert le café. Ce n’est ni la faute du café ni de la musique – c’est la faute du cave qui se croyait invincible et qui n’a pas su s’arrêter en se sentant fatigué. Je perçois dans le non-verbale de ces publicités un problème chronique que nous avons ici au Québec – soit que c’est jamais la faute du réel responsable (même problème qu’avec le scandale des commandites, et autres – aucun vrais responsables, juste des petits fautifs secondaires…).
Revoyez ces publicité et dites-moi si vous avez eu la même réaction ou non.
Laissez-moi aussi savoir si vous jugez que je devrais gardez ces opinions pour moi-même et ne plus les partager.
