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Il y a au moins 3 types de publicité native en contenu de marques. J’y ai fait référence dans mon dernier billet lorsque j’expliquais la forme la plus évidente de publicité native qui est le publireportage que nous connaissons depuis fort longtemps.
Dans cette catégorie de publicités native on y retrouve au moins trois formules.
La première formule est lorsque l’entreprise, ou l’annonceur, a produit du contenu elle-même et l’a soumis à un éditeur de contenus en ligne (peu importe que ce contenu soit texte, image, photo ou vidéo) pour son approbation à le publier sur sa plateforme. Ce contenu doit être réalisé d’un calibre / qualité semblable à celui de la plateforme ou nous souhaitons le faire paraître. L’éditeur doit ensuite l’approuver. Le contenu sera alors publié parmi les autres contenus de l’éditeur, et selon ce dernier, identifié comme publicité ou non, mais crédité à sa source (rédacteur / producteur et entreprise).
La deuxième et la troisième formule sont lorsque l’éditeur offre ses services de rédaction – après tout l’éditeur a une équipe de rédacteur et ou producteurs de contenus professionnels et chevronnés.
La deuxième est lorsque l’éditeur produit un contenu pour l’annonceur en le nommant. Ce contenu prendra une forme ou une autre, soit s’apparentera au publireportage auquel vous pensez, ou sera présenté plus comme une réelle nouvelle d’intérêt pour les lecteurs, tout dépendant de la façon dont l’éditeur fait les choses.
La troisième est lorsque l’éditeur réalise un ou des contenus sur commande de l’annonceur, qui supporte ou encourage une thématique, valeur ou attribue de la marque, sans pour autant mentionner la marque. Dans une telle situation, la marque serait présente sous forme de publicité qui emballe le contenu. La prémisse ici est que le consommateur qui prend le temps de lire ces contenus sont « mis dans un état d’esprit propice à considérer favorablement la marque. »
Ne s’agit-il pas de la prostitution d’un média légitime, juste pour faire un peu plus d’argent?
Oui pour certain médias ou éditeurs, c’est géré comme une autre façon d’entrer des revenus alors que le volet numérique n’arrive pas à récupérer les pertes engendré par le volet hors-ligne.
Par contre, pour plusieurs qui sont soucieux de leur ligne éditoriale, la qualité de leur contenu et le respect de leurs lecteurs, il s’agit de jongler la création de nouveaux contenus commandités, réalisant ainsi des revenus mais en respectant leurs principes de base. Donc il y a définitivement des occasions ou ils refusent des opportunités.
Pensez un peu aux artistes de la renaissance. Nous oublions souvent que les incroyables fresques et statues ont pour la plupart été commandités avant qu’elles soient réalisés – pas produites puis vendu pour nourrir l’artiste. C’est un peu semblable ou l’artiste est le média ou l’éditeur – c’est celui qui sait satisfaire les intérêts des lecteurs, spectateurs, usagers et consommateurs.
rédigé par Samuel Parent.