
L’enchère en temps réel (ou Real Time Bidding / RTB) est en croissance folle partout au monde et le Canada ne fait pas exception. IAB Canada travail fort à synthétiser les concepts et l’apprentissage pour rendre ce nouvel outil accessible à tous. Nous avons animé un panel d’experts expliquant des divers points de vus d’éditeurs, fournisseurs de services et agences à notre dernière conférence MIXX Canada en mars dernier ainsi qu’à la journée MIXMÉDIAS-Montréal dans le cadre de Connect 2012 à l’OACI en mai dernier. Enfin nous avons aussi mis sur pied une journée complète sur le sujet à Toronto présentant autant la base que les options et usages avancés pour éditeurs et agences en passant par les annonceurs qui souvent sont détenteurs de données importantes.
eMarketer publiait un rapport récemment démontrant la croissance explosive de l’inventaire publicitaire disponible par RTB autour du monde utilisant des nouvelles données disponibles de Forrester, IDC et Accordant Media. Alors que quelques agences utilisent déjà le RTB depuis un an ou deux et commencent à avoir une bonne idée de quand cela devient utile pour leur clients, la majorité d’entre-elle est encore à comprendre ce que c’est vraiment. En même temps, les réseaux publicitaires sont embarqués à deux pieds joints dans un effort de monétiser leur vaste inventaire invendu et commencent à comprendre comment en tirer profit. Plusieurs éditeurs se demandent encore s’ils devraient tester cet environnement évoquant la crainte qu’il s’agisse d’une autre façon de liquider leur inventaire à bas prix.
En comparant la croissance de l’inventaire disponible en RTB autour du monde au premier quart de 2012 versus la même période l’an passé, le Canada a connu une croissance légèrement plus grande (124%) que les États-Unis (113%). Par contre, le RTB semble déjà bien établir aux États-Unis représentant 47% de l’inventaire disponible en publicité d’affichage alors qu’au Canada cela représente que 4% de l’inventaire totale disponible.
Lorsqu’on regarde les autres pays, on Remarque que la croissance est vraiment importante en Europe ainsi qu’en Australie et dans les Philippines (oui oui, il y a une industrie de publicité interactive aux Philippines). Par contre, il y a qu’au Royaume Uni et en France où l’inventaire disponible en RTB dépasse celle du Canada, même si ce n’est que de peu : 7% et 5% – comparativement au 47% aux États-Unis.
Il est Claire que les États-Unis ont une avance importance dans ce domaine, c’est là que ça a émergé. Je me demande personnellement combien de temps il nous en faudra pour les rattrapper. Je crois qu’il est important de les rattrapper. Il faut que les éditeurs Canadiens et Québécois tags leurs pages et fassent des tests en libérant de l’inventaire de tous genre, pas que l’invendu / invendable). Je crois inévitable que les agences vont de plus en plus acheter des campagnes (pas tous mais certains genres de campagnes) via le RTB et si l’inventaire de « yeux » Canadiens n’est pas disponible sur des sites Canadiens, il le sera sur des sites américains – et c’est là qu’iront nos dollars publicitaires enrichissant une industrie étrangère au lieu de nous renforcir.
La croissance en inventaire disponible ne se limite pas à la publicité d’affichage (ou les bannières standards) mais inclus aussi la pub vidéo en ligne, sur mobile et sur tablettes. La publicité vidéo acheté en RTB aux États-Unis est attend de doubler (+103%) en 2012 et de croître de 72% en 2013. Le RTB en publicités mobiles a connu une croissance de 289% en Q1 de 2012 vs Q4 de 2011 alors qu’en même temps les tablettes ont augmenté de 472%.