Les options de ciblage publicitaires – le géociblage 2

Les options de ciblage publicitaires – le géociblage
This entry is part 4 of 11 in the series Options de ciblage publicitaire

Il y a de plus en plus de façons de contrôler le ciblage de la publicité sur les plateformes interactives. Il ne suffit que de penser au géociblage, le cap de fréquence et le ciblage comportemental.

Veuillez aussi consulter les autres types de ciblages déjà présentés :

Article mis à jour le 14 décembre 2020

Le Géociblage (geotargeting) :

Le géociblage standard permet, à l’aide d’un répertoire des FAI, de cibler les individus d’une région donnée. On le cible soit par code postal, municipalités (total de ses codes postaux), province, pays, ou encore code régional téléphonique. En fait, on ne cible pas un individu, mais le modem derrière lequel se trouve l’appareil utilisé par l’usager.

Géocibler par code postal / code régional téléphonique

Le premier volet, le code postal qui représente une zone très restreinte, identifie des gens en ligne en fonction de leur localisation. Cela ne veut pas dire qu’ils sont à leur résidence principale. Il en est de même pour le code régional téléphonique. À l’exception de la région de Montréal où il y a maintenant 4 codes régional téléphoniques  ce type ci n’est pas pertinent au Canada, surtout au Québec (considérez le 819, du Témiscamingue à l’Estrie). À Montréal, on trouve 2 codes régionales pour l’île, et 2 pour les Rive-Nord et Rive-Sud. Cependant, les 2 sur l’île n’indique pas une zone géographique spécifique. Il en va de même pour la couronne nord et sud qui partage les mêmes 2 codes. Pire encore, plusieurs en banlieu, ont un code régional de l’île de Montréal.

Mais cela peut être très bon aux États-Unis où certaines grandes villes (New York, Chicago, Los Angeles…) se divisent en plusieurs codes géographiquement isolé l’un de l’autre.

Inconvénients du géociblage

Il y a par contre plusieurs problèmes avec ce type de ciblage.

Premièrement, on cible selon l’IP (passeport sur Internet donné par votre FAI) utilisé lorsqu’on se connecte. Si je me connecte de la maison, il devrait habituellement m’identifier correctement là où je suis. Mais, si je me connecte d’un bureau ou encore d’un lieu public, on est sujet à l’IP que cet endroit nous offre en fonction du lieu où eux sont connectés à Internet. L’accès internet au bureau représente la majorité de la navigation sur Internet. Cela va autant en 2020 qu’en 2011! On peut aussi inclure les hôtels, les restaurants et café parmi les lieux publics offrant du WiFi.

Normalement les bureaux et lieux publiques en chaînes ont une seul point d’accès à Internet. Il s’agit habituellement de leur bureau chef. Très souvent le bureau chef n’est pas dans la même ville où nous nous trouvons. Donc, concrètement, si je me connecte dans un Starbucks à Montréal, je pourrais être géolocalisé à Seattle, WA. Et si je me connecte dans le bureau d’une agence de pub à Toronto, qu’on m’identifie à New York, ou Chicago…

À quel moment est le pic de l’achalandage web dans une journée?

Donc, une grand proportion du trafic en ligne, se réalise sur les heures de bureau, au travail. La majorité de l’achalandage web pourrait ne pas bien être identifé.

Même lorsque on est correctement identifié, disons un bureau à Longueuil connecté avec un IP local, il y a le problème qu’on ne rejoint pas nécessairement des gens qui vivent à Longueuil – on rejoint des gens qui travaillent à Longueuil. Alors utiliser ce type de ciblage pour promouvoir un restaurant ou garage local a ses limites. Il faut connaître le comportement de notre clientèle – va-t-elle magasiner à proximité de son lieu de travail?

Géociblage intuitif

L’autre méthode de ciblage plus intuitif, nous encourage à utiliser les sites Internet qui s’attarde sur une région géographiquement précise. Ce cette façon, nous rejoignons les gens qui y vivent ou qui y vont suffisamment régulièrement pour s’y intéressé.

Disons que je ne vis pas à Sherbrooke, mais que je consulte un site de là (hebdo, radio, télé ou autre site spécifiquement relié à cette ville) c’est que probablement j’ai de la famille ou amis là que je vois régulièrement, suffisamment pour m’intéresser à ce qui se passe là, donc que je risque d’y faire des achats de temps en temps. En même temps, si je suis à Montréal (rive sud dans mon cas), à part une recherche extrêmement occasionnelle, je n’ai aucune réel raison de consulter un site à Rouyn, ou même Québec, si je n’ai jamais d’affaires là – donc une pub placer sur un tel site, rejoindrait, de façon principale, les gens concernés.

La nouvelle méthode de géocibler est par l’achat de donnée via une échange de données et une échange publicitaire par le billet de l’enchère en temps réel (real time bidding – apprenez ce que c’est ici). Ici nous pouvons cibler des gens selon leur lieu de résidence tel que déclaré à un marchand lors d’une transaction. Naturellement, pas tous les usagers ne sont accessibles par ce type de ciblage et souvent on peut difficilement contrôler l’environnement contextuel d’où se retrouvera notre publicité. Mais ceux qui sont accessible sont très précis avec une information très récente, souvent depuis les sept derniers jours.

Notez que certain de ces contenus ont déjà été publié dans un billet précédent : L’Arbre Généalogique du Ciblage ou encore la partie 2 de cette série – qui incluent d’autres options de ciblage moins utilisés aujourd’hui.

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