5 mythes des médias sociaux – #1 on y raconte sa vie 7

Régulièrement ces mythes me sont cités. À chaque fois je dois me demander si je dois être étonné de l’ignorance de certaines personnes, ou découragé de ne pas avoir mieux expliqué auparavant. Et ce autant pour des gens qui ont à s’en servir personnellement et par affaires. Un billet publié par MyCrowd en juillet dernier a cristallisé pour moi les cinq plus importants mythes du côté affaires. On ne peut qu’être ébloui par l’ignorance de certains, qui se croient des experts, ou bien renseigné – pas juste de l’ignorance, mais de la certitude que les faussetés qu’ils entretiennent comme vérités sont inébranlables. Ceci démontre particulièrement bien le rythme des affaires aujourd’hui, de l’évolution des nouvelles possibilités en marketing et communication, et les raccourcis que plusieurs prennent pour y arriver sans comprendre comment ou pourquoi.

Mythe #1 : Les medias sociaux, c’est pour raconter sa routine dans le moindre détail.

Bien qu’il y a quelques individus qui font cela, la vaste majorité ne s’y intéresse pas et ne participe pas à entretenir ce mythe. Les gens que je tente de convaincre d’embarquer me cites toutes sortes de situations anecdotisés, me disant « je ne veux pas savoir  ce qu’ils ont mangé pour déjeuné ou comment ils ont bien ou mal dormi. » Honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai constatée un tel statut.

Sur Twitter, je suis activement plus de 500 personnes. Y’en a de tous genres, sur plusieurs sujet, mais dès qu’un tombe dans le “trop personnel”, je le débarque de ma liste de suivi. Dans le même sens, j’ai des amis qui ont bloqué mes nouvelles mises à jour sur Facebook car ils n’en ont rien à cirer de 90% de ce que je publie – je m’en sers principalement par affaires.

Ce que ces gens ne savent pas, ne comprennent pas des médias sociaux car ils n’ont qu’entrouvert la porte et focus sur les stéréotypes, c’est que les médias sociaux servent majoritairement à partager des contenus. Des contenus de divers types. Par exemples, des nouvelles qui nous marquent, des vidéos, des billets de blogue ou encore de la musique. En tant que participant, on détient tout le contrôle sur ce qu’on publie. On a aussi contrôle sur ceux qu’on suit et ce qu’on lit.

Le plus important à se renter dans la tête par contre c’est que peu importe si on y est ou non, y’a quelqu’un dedans (les médias sociaux) qui parle de nous (notre marque, notre service, notre produit, notre personne).

N’aimeriez-vous pas savoir ce qui se dit sur vous?

N’aimeriez-vous pas avoir un peu de contrôle là-dessus? De pouvoir réagir de façon appropriée pour améliorer votre sort?

Prochaine fois, mythe #2, Les médias sociaux sont un grand concours de popularité.

7 comments

  • Yann J. ShowGoom dit :

    Point de vu intéressant, merci de nous le faire partager. J’aime moi même me poser ces questions de la pertinence et de l’intérêt sur ce genre de réseaux sociaux. On a presque envie de le ranger dans la catégorie phénomène de société. Cela signifierait que le web et les services que l’on peut y trouver sont entrer comme préoccupation importante voir pour certain majoritaire. Il y a un vaste débat à tenir selon moi sur la croissance soudaine des réseaux sociaux pour se rattacher à ce billet et de l’évolution du web 2.0 en général. Comme vous le dîtes si bien, certains ont l’impression de tout savoir maitriser et sont catégorique sur l’utilisation faite et à faire de ces outils, personnellement ce n’est pas mon cas. Cela a été tellement soudain de voir débarquer facebook, twitter etc et cela évolue tellement vite qu’on ne peut pas tout maitriser. Il faudrait parfois être raisonnable et se poser les questions de l’intérêt et de l’usage qui peuvent se résumer a est-ce que facebook est fait pour moi ou ne devrais-je pas plutôt m’inscrire sur viadeo. On a offert un pouvoir de publication et de contrôle simple grâce au web 2.0 si soudain et attrayant que ces questions ne nous ont même pas effleurer l’esprit. Pourtant aujourd’hui certain réseaux en arrivent à être saturé et désagréable d’informations inutiles, ou incomplètes. L’exploitation d’un réseau pour ce dont il a vraiment été créer devient alors difficile (exemple communiquer pour un évènement).

    Il est temps de réalisé selon moi que nous disposons de pleins d’outils qui doivent être utilisés pour ce dont ils ont été créer et pas pour ce dont on souhaiterait qu’il le soit. Sinon on pourra parler rapidement d’un web polluer.

  • Jennis dit :

    Hey, good to find soonmee who agrees with me. GMTA.

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