Vous vous rappelez du film The Net de 1995 avec Sandra Bullock? On y portrayait entre autre la vie d’Hermite que nous aurions à l’avenir grâce aux facilités que nous fournissent Internet : commander sa pizza sans parler à personne, suivre un paquet de livraison en ligne, tout faire sans interagir avec personne. Je crois que ce que le web a permit, ce dans quoi il a évolué jusqu’à présent, ne s’en va pas du tout dans cette direction. Ce billet s’inspire en partie d’un article par Simon Mainwaring sur Social Media Today – les top 10 façons sont les mêmes, mais l’explication pour chacun est la mienne.
Ce que nous avons vu évolué certainement nous a facilités la vie en plusieurs aspects. On peut magasiner son auto dans le moindre détail chez multiple fabricant et concessionnaires sans avoir à faire face à un vendeur de char usager, sauf pour l’essai routier. On peut se commander des albums ou livres rares soi-même d’où on veut sur le globe. Plusieurs outils nous permettant de ne pas sortir de chez nous si tel est notre désir. Mais nous avons aussi vu l’évolution des médias sociaux sous toutes formes – le besoin d’un être humain à être reconnu par ses paires (blogue, commentaires, critiques…) ainsi que notre désir d’interagir avec d’autres comme nous selon nos goûts, champs d’intérêts, passion, au-delà de nos anciennes limites géographiques. Les médias sociaux sont essentiellement notre besoin d’être humain qui se reflète sur Internet, plus particulièrement notre besoin de prouver que nous sommes toujours humain dans ce monde rendu hyper automatisé et impersonnel. Ceci oblige maintenant les entreprises à agir comme des humains afin d’interagir avec nous, des individus.
Voici 10 façon comment les medias sociaux nous redonne notre humanité sur Internet:
1. C’EST PERSONNEL: ça nous oblige à agir / réagir en ligne en notre nom personnel, ou d’identifier au nom d’une entreprise, mais encore là c’est nous qui nous exprimons en notre nom. Quand quelqu’un répond à notre blogue, c’est à nous personnellement qu’il s’adresse, quelqu’un commente une photo sur Facebook, c’est de nous personnellement que le commentaire a rapport.
2. C’EST DONATEUR: ça nous demande de donner un peu de nous pour l’avancement d’une conversation en ligne. C’est à nous à donner de nous même, nos expériences, notre savoir, notre expertise, pour recevoir des autres leurs conseils lorsque nous en aurons besoin.
3. C’EST UN DIALOGUE: les conversations que nous avons en ligne témoignent de notre besoin d’être humain là comme en dehors du monde virtuel. Nous tenons en ligne beaucoup de dialogues avec des individus avec qui nous n’aurions pas de tels dialogues hors-ligne.
4. C’EST UNE CÉLÉBRATION: les échanges enligne nous permettent de partager notre Bonheur et fierté des accomplissements des autres (naissance, mariage, succès..).
5. C’EST DIRECT: les marques ont cherché depuis toujours comment engager une conversation directement avec leur communauté et ici c’est possible. La technologie le permet, mais l’humanité du dialogue direct entre entreprises et individuel sera garant de son succès.
6. C’EST POSITIF: pour la vaste majorité, prendre de son temps pour partager des choses en ligne tout comme commenter les choses des autres, implique un esprit positif. Très peu de gens prendrait du temps pour emmerder le peuple, car en bout de ligne, ça nous avancerait à quoi? Qu’est-ce qu’on en tirerait comme bénéfice? Tout ce qu’on fait en ligne, puisqu’on a toujours le choix de faire ou de ne pas faire, est pour nous avancer ou pour gagner quelque chose : gagner plus de respect, plus d’amour, plus de considération, plus de plaisir.
7. C’EST LE FUN: vu que c’est un dialogue personnel, entre connaissances, on peut y avoir du plaisir. Les marques qui y pénètrent doivent reconnaitre ceci et agir en conséquence, cela fait parti d’être humain.
8. C’EST UNIVERSEL: notre cercle d’amis sur n’importe quel media social ne se limite pas géographiquement. Un bon vidéo peut faire le tout du globe et être vu des millions de fois = cela démontre un intérêt commun. C’est un autre élément à accepter. Une marque peut interagir avec une communauté la croyant principalement au Québec, mais doit reconnaître qu’il y a des individus dans cette communauté qui vivent ailleurs – et donc consomment des produits possiblement bien différents, malgré un intérêt partagé.
9. C’EST SIMPLE: Ce qui fonctionne sur les médias sociaux, autant des éléments de contenus qui « pognent » entre amis, que ces contenus de marques qui connaissent un vrais succès, est plus souvent qu’autrement très simple. Ramenons cela à une conversation entre amis – vous avez un anecdote à raconter, ils ont beau vous aimer, mais il vous faudra faire cela vite et claire pour pas perdre leur attention. Souvent, plus simple égal plus vite et claire, même si c’est moins élégant.
10. C’EST IMPRÉVISIBLE: On ne peut prédire comment les gens interagiront avec un contenu ou application diffuse sur les medias sociaux. On a notre petite idée, on sait ce qu’on aimerait que les gens fasse avec, mais réellement, on ne peut prédire comment ils interagiront avec ultimement. On ne peut prédire la spontanéité du moment, les autres éléments qui affectent la vie et les moments dans la journée d’un individu pour prévoir comment il agira face à une situation X. Sera-t-il intéressé ou curieux? Aura-t-il le goût de rire ou de pleurer? Notre intention et sa perception sont deux choses tellement différentes. Encore une fois, plus simple = plus claire = plus prévisible.
Y’a-t-il d’autres façons ou attributs que vous accorderiez aux médias sociaux qui rendent plus humain?
C’est une Reconnaissance en soi ou une satisfaction personnelle.
Dans une société qui tend à s’individualiser de plus en plus, le monde d’Internet et plus précisément des réseaux sociaux offre aux gens une opportunité d’ouverture, de partage d’idées, en ayant la possibilité de lister leurs intérêts, leurs activités, leur vie professionnelle et une partie de leur vie privée.