Qui clic sur les publicités d’affichage en ligne? Faisons abstraction des clics sur les liens payé sur les moteurs de recherche et sur les annonces classées pour ce billet.
Cliquez-vous sur des bannières des fois? En tant que publicitaire, on est un peu biaisez et un groupe non représentatif… Mais quand même. C’est plutôt rare non?
Article revu le 26 mai 2020
Le clic, une mesure d’efficacité?
Depuis l’an 2000, nous tentons de convaincre cet industrie de ne pas mesurer l’efficacité d’une pub par le clic. Nous savons pertinament que le clic est une mesure réaction instantané à un message quelconque. Désolé, l’emphase sur le mot instantané n’est pas assez fort. Je veux bien dire uniquement instantané.
Par exemple (pour ceux qui n’ont pas encore saisi à quel point cette mesure est insignifiante) : Je suis sur l’autoroute, il est 8h40 du matin, je dois être à une entrevue à 9h pour un poste important qui accélérera ma carrière. Oh, je vois un panneau sur le bord de la route offrant les Big Macs à 0.25 $!, Pensez-y un Big Mac à 25 cents! Que fais-je?
- Je clic! Je sors à la prochaine sortie et je vais m’acheter un Big Mac. Réaction quasi-instantané! Tant pis pour l’entrevue.
- Je vais à mon entrevue et je vais me payer la traite au McDo immédiatement après. J’ai pas cliqué, mais le message a fait son travail. J’ai enregistré l’info pertinente pour moi et j’ai agi quand cela m’a convenu.
La réaction #2 est une réaction normale. Une à laquelle nous nous attendons lorsque nous plaçons un message à la télé, la radio, en affichage, dans les magazines, dans les journaux, dans les pages jaunes… On s’attend à ce que les gens qui sont susceptible de consommer notre produit ou service prennent connaissance de notre message / offre et agissent quand cela leur conviendra (le plus vite possible pour nous, mais bon, on ne contrôle pas les allez et venus de chacun…).
Pas encore convaincu?
Voici donc autres données plus concrètes qui illustrent pourquoi les clics sont insignifiants.
4 % des internautes cliquent sur des pubs régulièrement – 4 %!
Au grand total, 16 % cliquent sur des pubs rarement à régulièrement, c’est tout. Pourtant le commerce électronique se porte de mieux en mieux, les marques améliorent leur notoriété et la compréhension de leurs produits / services – les gens s’inscrivent aux promotions, commandent des échantillons, suivent les marques… Sans cliquer sur les pub!
Les grands cliqueurs génèrent 67 % de tous les clics ! Wow, c’est encore pire. De tous les clics sur une campagne qui aurait généré un 0.4 % de taux de clic (wow), .27 % proviens des réguliers, 13 % des occasionnels. Pas fort.
Qui sont ces cliqueurs réguliers?
comScore US a réalisé une étude avec le réseau Tacoda en mars 2007 et a réalisé que les grands cliquers sont âgés de 35 à 64 ans, sont principalement féminin et ont un revenu familial entre 40 000 $ et 75 000 $ US. Les grands cliquers sont prédisposé à dépenser 1/3 en commerce électronique ce qu’est disposé à dépenser un cliquer unique (ceux qui cliquent que très rarement).
Sur quoi cliquent les grands cliqueurs? Ils cliquent sur les concours, le magasinage, les offres d’emplois, les jeux en ligne, les voyages, les films et la mode.
Sur quoi cliquons nous le moins? Nous cliquons le moins sur les gadgets, tout ce qui touche le sport, l’automobile, le divertissement, la nourriture, l’immobilier, les émissions de télévision et la musique.
Il y a bien d’autre chose à mesurer à part les clics et les conversions pour voir si nous avons connu un succès avec notre campagne. Qu’en pensez-vous? Est-ce que l’époque du clic est révolu?
Cet article est inspiré de « More Trouble for the clickthrough » par eMarketer
Je suis tellement d’accord avec toi mais temps que les régies et surtout les éditeurs accepteront de vendre au clic celui-ci demeurera la principale façon d’évaluer les campagnes web.
On pourrait utiliser le temps d’exposition aux pub ou encore mieux utiliser le web pour ce qu’il fait de mieux, developper l’image de marque et bâtir la noriété.
En tant qu’éditeur de sites je constate aussi que 90% des publicités sont très mal réalisées et parfois non-pertinentes (j’utilise AdSense), je crois que le problème ne concerne pas que le public et la thématique. En effet, nombreux sont les annonceurs qui ne s’affichent pas forcément au bon endroit, ils achètent bon nombre de mots clés « porteurs » et génèrent du trafic mais pas toujours ciblé. C’est bien pour ça qu’il faut aussi faire du tri dans les publicités car plus c’est pertinent et plus ça clique et tout le monde est content. Avoir des pub pour le PMU sur un site musical par exemple c’est pas super efficace par exemple…
Si je peux me permettre d’en ajouter au sujet voici deux billets à ce sujet:
http://mediakartell.com/2009/11/27/une-approche-publicitaire-basee-sur-le-temps-d’exposition-est-ce-la-solution-pour-la-webtele/
http://mediakartell.com/2009/11/20/le-cpc-une-plaie-pour-les-editeurs/
Si je peux me permettre d’en ajouter sur le sujet voici deux billets :
http://mediakartell.com/2009/11/27/une-approche-publicitaire-basee-sur-le-temps-d’exposition-est-ce-la-solution-pour-la-webtele/
http://mediakartell.com/2009/11/20/le-cpc-une-plaie-pour-les-editeurs/
Merci pour ces commentaires, suis particulièrement enthousiasmé que l’idée de payer selon le temps passé avec la pub émerge tranquillement. Nous y arriverons un de ses 4…
perso je suis un cliqueur par curiosité…mais c’est pas forcément celui qui affiche la bannière qui sera le bénéficiaire,mais comme vous l’avez expliqué plus haut,la bannière cliquée ou non (ou le produit) reste encrée dans l’esprit et rapporte peut être un « client » par la suite.