Le sport professionnel veut stopper le web instantané 2

Les ligues de sports professionnels demandent aux amateurs / spectateurs de bien gentilment laisser la diffusion des matchs, résultats et autres nouvelles aux professionnels (journalistes et médias officiels) en respectant que dorénavant les stades et arénas deviennent des zones ou Twitter serait interdit (comme on demande aux gens de fermer leur cellulaire au cinéma).

Incroyable. Complètement imbécile, incensé et totalement irréfléchi.

Avant d’aller plus loin sur l’article du New York Times ou j’ai trouvé cette nouvelle – pensez y 2 secondes (ça prend pas plus de temps que ça). 

En tant que publicitaire et ou gestionnaire de marque, ce qui vaud le plus chère à long terme c’est un « ambassadeur de marque ». Appelez cela comme vous voulez, mais un fan fini d’une marque contribue probablement plus au « bottom line » d’un produit / service qu’une campagne de pub normale.   Là, là là (j’en reviens toujours pas), on demande aux fans fini, et aux amateurs, de bien vouloir assister aux événements sportifs (svp paye ton billet un prix de fou, ton 1 hot dog et ta 1 bière (au prix d’un repas familiale pour 4 normal en passant), mais surtout, ne parles pas à tes amis de ton excitation envers ton équipe préféré, ton athlète préféré. Prends pas de photos et n’écris rien SVP! À tout prix il faudrait pas que tu fasses circuler notre marque, notre logo, nos succès à tes amis (proches ou très éloignés) – SVP ne contribue pas à notre succès de marque, juste notre succès financier…

Ceci démontre clairement une mécompréhension TOTALE du marketing et du Web. Cela démontre le contrôle (perdu depuis un bout en passant) que certaines marques / franchises souhaites maintenir sur leurs communications et l’expérience qu’ils font vivre. Achetez le nouveau Tide, il est meilleur que l’ancien – svp demandez pas pourquoi ni coment, c’est pas important, c’est nouveau et cela vous suffit!

Ais-je dit que j’en reviens pas?

Revenons à l’article, car bien entendu, pour l’instant il ne s’agit pas te toutes les ligues professionnels ni toutes les équipes de tous les sports – mais dans  l’espoir de faire voir la lumière à nos équipes tant aimé ici au Québec, allons-y. L’article de KEN BELSON et TIM ARANGO « Leagues See Bloggers in the Bleachers as a Threat » dans le New York Times, porte sur une décision du Football Universitaire Américain (un phénomène quand même plus important que le nôtre – relativement parlant).

« Les téléphones caméra, caméras vidéos miniatures et réseaux sociaux accessible via appareil mobile ont convertis les amateurs en reporteurs et diffuseurs », disent-ils. La conférence du sud-est qui inclue certaines des plus lucratives concessions du sport universitaire aux États Unis a émit de nouveaux réglement (la semaine dernière) visant à empêcher les fans de partager photos, vidéos et commentaires en temps réel, en direct des divers événements. Ils croient qu’ils peuvent faire des revenus substantiels s’ils contrôlent les contenus qui émanent des exploits de leurs athlètes (en signant des contrats de partenariat avec des médias qui deviennent diffuseurs officiels).

Ces règlements sont pricipalement visé envers les fans qui vont partager des segments du match (diffusé à la télé ou radio, mais qu’ils copient et transmettent sur le web), ou encore créer leur propre « meilleurs moments » du match. Ils prétendent que plusieurs le font sur des sites ou il faudrait payer pour avoir access à ces contenus – mais nous savons très bien que ces contenus se ramassent sur Facebook, YouTube, Twitter, Flikr et bien d’autres… diffusés gratuitement. (honnêtement, qui paierait pour du contenu amateur quand le même, semblable ou encore version professionnel est disponible gratuitement?). Certaines des équipes en question, tel les University of Florida Gators, ont des centaines de sites amateurs non-officiel qui sont parfoir mis à jour 24/7. 

Les équipes et ligues (tous sports confondus) tentent par tous les moyens de restreindre comment leur parties et athlètes sont suivi en créant leur propre unité média qui contrôle la diffusion d’information. Ceci les met déjà en conflit avec certains médias traditionnels qui doivent soit payer des droits de royauté qui augmentent constament, ou en compétition avec celles-ci (NHL CenterIce est une chaîne télé spécialisé… y’en a d’autres).

Autant les blogeurs que les médias traditionnels se sont unis pour contrer ces nouveaux réglements du « Southeastern Conference ».

C’est que cette conférence en question souhaite mettre en marché cet automne un site complet avec leurs contenus pour y vendre de la publicité et réaliser plus de revenus. Mais le fait que la grande majorité de ces contenus sont déjà disponible ailleur – ils croient – limitera l’auditoire de leur site. Ils souhaites connaitre un succès semblable aux sites très performants de la MLB et la NFL – qui réalisent de gros revenus publicitaires sur leurs sites.

Il faut savoir aussi que ces équipes ont des ententes à long terme avec des chaînes télés et autres média pour la diffusion de leurs contenus de façon traditionnel. Ils souhaites conjointement que l’auditoire demeur au rendez-vous pour maintenir ces ententes très lucratives en place. S’il falait que l’auditoire se déplace en ligne…. oups, qu’ais-je dis là!

Honnêtement, en lisant l’article, j’ai l’impression de lire l’histoire récente de l’industrie de la musique.  La manière de faire d’il y a 2 ans n’existe plus – vous n’avez plus le contrôle – tout ce qui se copie (photos, vidéos, textes, musique) ne vaud plus rien (0$ – référez vous à Chris Anderson) – cessez de vous battre contre la marée qui monte – concentrez vous sur ce que vous contrôlerez toujours – l’expérience que vous faites vivre aux fans sur place, les produits et services que vous pouvez offrir en paralèle de ce qui les attire à vous.

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